Il est né en 1977.  C'est du moins ce que nous croyons, l'acte de naissance est introuvable. 
C'était en Italie, et ses parents présumés sont l'architecte naval Doug Peterson et un chantier naval italien. 
Issu d'une lignée de bateaux de course-croisière, il a été construit pour participer à des championnats comme la One Ton Cup.  Choix judicieux, puisque cette coque fut par la suite largement imitée, jusqu'à l'arrivée en 1979 des matériaux composites. 
Mais son premier propriétaire était de ces régatiers qui ne s'attachent pas à leur bateau.  Dès 1978, il fut remplacé...
Selon nos informations, il serait passé aux Pays-Bas sous le nom de Caïman, puis aurait émigré vers
la Grande-Bretagne.  Et c'est là que nous l'avons

retrouvé il y a deux ans. 

Comme la majorité des voiliers
de course de la fin des années 70,
Firanjo a été construit en aluminium.  Sa robustesse lui a valu de survivre sans problème à 20 années de lourd service. 
D'une longueur de 12,4 m, il pèse
8,5 T, soit au moins 2,5 T de plus qu'un voilier moderne de la même taille.  Ceci ne devrait pas pour
autant nous poser un problème : l'AZAB se court au handicap,
et la formule tient compte du poids. 
La surface de voilure totale dépasse 90 m², les spinnakers excèdent
130 m². 

En course, ces voiliers étaient menés par un équipage de 7 à 9 personnes.  Ceci garantit au moins que Philippe reviendra avec quelques kilos de moins !

Pour sa participation à la course, Firanjo a reçu une nouvelle robe jaune et grise, c'est infiniment plus attractif que le blanc avec fine ligne jaune d'autrefois.  Un peu de patience, et vous pourrez profiter des photos...