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diversité étonnante de voiliers de course et de vrais croiseurs : trois anciens one-tonners, un X-372, un Sadler 45 Barracuda, un Sigma 36 et un 41, un J-110 affrontent des Rustler 31, 36, 42, un Hallberg Rassy 31, un Sadler 34, un Formosa, et même … un Endurance 40 en ferro-ciment. Rassurez-vous, la morale est sauve et ce n'est pas ce dernier qui a gagné. N'empêche, il n'a terminé qu'avec deux jours de retard sur le groupe de tête.
Et les Belges dans tout ça ? Ils ont fourni, en 1975, le premier vainqueur de l'épreuve, Staf Versluys sur TYFOON V. Puis, plus récemment, Michel Kleinjans sur son Figaro Solo Rucanor, et Ronny Nollet sur Luneborg, le Contessa 32 avec lequel il revenait d'une croisière transatlantique. Tous vainqueurs. C'est dire si le pavillon tricolore est pris au sérieux à Falmouth. Cette fois-ci, l'armada belge est forte de trois bateaux. Ronny Nollet récidive, à bord de Mannequin. Un handicap indéfendable, mais de sérieux espoirs de finir premier en temps réel. Il fait l'aller en solitaire, pour sa qualification, et le retour avec son maître voilier, Xavier Wijgmans. Imperador, l'ancien NRJ Ball, plusieurs fois champion de la Mer du Nord, part fin prêt, avec de solides prétentions à la victoire, en classe 2 (TCF entre 0,95 et 1). Patrick De Keyser est secondé par Philippe Bernaert à l'aller et Paul Alenus au retour. Côté LRYB, première participation, celle de Firanjo III. Un Impala 40, un pur engin de régate IOR, nécessitant un équipage de 7 à 9 gros costauds, qui part avec un micro-budget, ce qui implique de vieilles voiles, des instruments assez largement hors d'usage et surtout… pas de pilote automatique. Mais l'essentiel est de participer, sans pour autant se contenter de faire de la figuration. Aux commandes, à l'aller, Belinda de Neuville et moi-même. Une petite correction à la lettre de jauge nous met en classe 2 également, ce qui bien sûr ôte tout espoir de ramener trois premières places à Nieuwpoort.
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